"Au nom de la terre", le premier film d’Édouard Bergeon, a été un grand succès. Le réalisateur y racontait l’histoire de son père et l’augmentation des suicides parmi les agriculteurs sous pression économique en France. Dans "La promesse verte", il parle à nouveau de durabilité et de gestion responsable des trésors naturels, portant cette fois-ci son regard sur la production d’une énergie prétendument propre qu'est l’huile de palme. Fidèle à son style de narration, il relie habilement sa thématique avec les destins individuels de ses personnages et réussit ainsi à démontrer toute la portée de son propos.

Carole coule une vie douce dans l’Ouest de la France, où elle enseigne l’anglais, jusqu’au jour où tout s’écroule. Son fils Martin, parti étudier à Bornéo, vient d’être arrêté. Accusé de trafic de drogue et injustement condamné à mort, Martin est surtout le témoin gênant d’exactions commises par des exploitants d’huile de palme. Pour tenter de sauver son fils, Carole se lance dans un combat inégal contre ces exploitants responsables de la déforestation et contre les puissants lobbies industriels, qui défendent les intérêts économiques et politiques de ce qu’on appelle les "biocarburants".